Le rôle des médias dans la lutte contre le terrorisme en l’Afrique de l’Ouest : entre contraintes sécuritaires et devoir professionnels. Quelle type de politique commune ?

Permettez-moi tout d’abord, d’exprimer ma profonde gratitude pour l’insigne honneur qui m’est fait de prononcer la conférence inaugurale de cet important forum. 

Il me plait de féliciter le Groupement des Éditeurs de Presse Publique de l’Afrique de l’Ouest (GEPPAO) notamment son Président, pour avoir pris l’initiative de ce forum sur « le rôle des médias dans la lutte contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest ». 

La pertinence de ce thème est évidente dans le contexte qui est celui de l’Afrique de l’Ouest aujourd’hui ou « la sécurité et la stabilité de la bande sahélo saharienne sont fortement menacées par le terrorisme dont les attaques suicidaires et les attaques tout court se font de plus en plus en plus nombreuses malgré la présence d’une multitude de forces militaires nationales et étrangères dans la zone. De plus, cette situation a pour corolaire une aggravation des tensions sociales qui interpellent fortement les médias. 

Ces attaques ne doivent pas être considérées comme visant une seule nation, un seul peuple. Elles interpellent chacune et chacun d’entre nous, d’abord en tant que citoyen de l’espace de l’Afrique de l’Ouest ensuite elles interpellent plus généralement chaque personne humaine en tant que citoyenne du monde. 

Cette réflexion initiée sur le rôle des médias doit faire école. Chaque composante de la société, de nos sociétés doit définir son rôle et apporter sa contribution dans la lutte contre ce fléau qui menace l’existence même de nos États et l’aspiration légitime de nos populations à vivre en paix en harmonie et en sécurité. L’une des conséquences de ce fléau, telle qu’elle est démontrée par les faits ces dernières semaines et ces derniers jours, est une aggravation des tensions sociales et une amplification des actions des mouvements politiques qui profitent de la situation pour opposer les citoyens les uns aux autres afin d’obtenir une plus grande adhésion. Ces situations interpellent les médias qui doivent éviter d’entretenir les divisions, la haine entre les différentes composantes de la société. Dans un contexte plus global, nul n’ignore aujourd’hui que, le terrorisme est devenu un terrorisme à vocation médiatique et que les terroristes sont devenus de grands experts en communication. Ils disposent de tous les moyens modernes nécessaires à leur propagande et à la médiatisation de leurs actions mortifères, ils maitrisent toutes les règles en la matière et savent comment faire pour capter l’attention des médias, ce qui leur permet de propager leurs messages et d’atteindre leur but : ce but est connu « faire naître des sentiments de peur de terreur et semer le chaos parmi le public ». On peut prendre en exemple dans notre sous-région les montages vidéo dans lesquels Chekaou de Boko Haram met en scène des décapitations. 

Ces quelques réflexions introductives posent de façon encore plus aiguë la question du rôle que les médias doivent jouer dans la lutte contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest. Il s’agit, en d’autres termes, comme l’indiquait l’UNESCO dans son manuel pour les journalistes, de savoir « où placer le curseur entre la liberté et la responsabilité d’informer, entre le droit de savoir et le devoir de protéger, dans le respect des normes et valeurs fondamentales du journalisme » (1).

Je propose que cette conférence inaugurale soit articulée autour de 4 thèmes : 

  • Le droit à l’information dans le contexte de la démocratie, 
  • Les codes d’éthique et de la déontologie et leurs limites,
  • La sécurité du journaliste et les relations avec les institutions de sécurité ; 
  • La dimension protection et la prise en compte de l’intérêt général dans la contribution des médias à la lutte contre le terrorisme afin de préserver la cohésion sociale et de contribuer à la paix et à la sécurité ; 

Ces thèmes seront beaucoup plus une série de questions et d’appels à la réflexion, de la part d’une profane des médias mais d’une observatrice attentive de la scène socio politique et sécuritaire de notre sous-région.  

Quelques pistes d’action seront explorées en conclusion pour nourrir notre réflexion au cours de ce forum afin de concourir à l’atteinte de ses objectifs. 

La Déclaration de principes sur la liberté d’expression en Afrique en son paragraphe I, garantit la liberté d’expression et d’information y compris « le droit de chercher, de recevoir, de communiquer des informations et des idées de toutes sortes comme un droit fondamental et inaliénable, un élément indispensable à la démocratie ». Elle indique également que tout individu doit avoir une chance égale pour exercer le droit à la liberté d’expression et l’accès à l’information sans discrimination aucune. Elle reconnait en outre « le rôle des médias et des autres moyens de communication pour garantir le respect total de la liberté d’expression en favorisant la circulation des informations et des idées, en aidant les populations à prendre des décisions en connaissance de cause et en facilitant et renforçant la démocratie (2) ». Cela se traduit, pour le citoyen, par le droit d’être informé sur les questions d’intérêt général, notamment des actes et des menaces terroristes et les réponses qui y sont apportées par les pouvoirs publics (3).

L’avènement, depuis une trentaine d’années, de la démocratie et du multipartisme dans la plupart de nos pays a entrainé la libéralisation de la presse et a eu notamment pour conséquences la prolifération des médias d’opinions et de propagande politique au détriment dans certains cas, d’une presse autonome et professionnelle. Phénomène qualifié par un de vos confrère comme l’harmattan de la presse. Nous savons tous que l’harmattan n’est pas la plus confortable des saisons dans notre région. 

Lorsque le travail du journaliste profite à la propagande terroriste en amplifiant le climat de terreur et d’insécurité, ou encore en diffusant des informations sensibles en matière de sécurité nationale, l’on est endroit de se demander si la liberté d’expression donne le droit de tout dire, de tout écrire, de tout diffuser, de tout dessiner ? Tout le monde se souvient du tollé et des débats qui s’en sont suivis sur la question après l’attentat de Charlie Hebdo ; ou encore sur un tout autre plan, de la sortie de ce film en Autriche que je n’oserai pas décrire ici, à cause justement des limites de ma liberté d’expression même en tant que citoyenne, film qui a été interdit au motif qu’il ne respectait pas le sentiment religieux des croyants (4). A mon avis, la réponse est négative. Le journaliste n’a pas le droit de tout dire, de tout écrire et de tout diffuser. La Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples le reconnait d’ailleurs expressément, lorsqu’elle indique que la presse doit préserver l’harmonie sociale et pour ce faire, elle doit respecter certains impératifs : la sécurité nationale, l’ordre, la prévention du crime, la morale ou les droits et libertés des personnes (5). Ce sont là autant de limites légales et normatives à la liberté d’expression. 

D’autres limites peuvent également être relevées :
En matière de sécurité nationale et de terrorisme, je ne pense pas que nos sociétés soient assez solides pour supporter la diffusion de n’importe quelle information. La preuve, sous d’autres cieux, les attaques terroristes entrainent une union sacrée de toutes les composantes de la société y compris les médias qui font alors bloc face du péril commun, font taire toute discordance et privilégient l’intérêt général et la protection de la patrie. Sous nos cieux, chaque coup de semonce du terrorisme est un coup porté à la cohésion sociale, au vivre ensemble et au fondement de nos sociétés. Les médias ont le plus souvent un parti pris au point où on se demande parfois si le journalisme peut, dans notre région, rimer avec le patriotisme.
En outre, le journaliste lui-même, en tant que citoyen, ne peut ni se départir de l’émotion quand la communauté à laquelle il appartient est attaquée, ni prendre de la hauteur sur ses opinions et convictions politiques et n’agir que dans le strict respect de l’éthique et de la déontologie. 
Les médias se trouvent devant un dilemme cornélien : le respect des codes d’éthique et de la déontologie notamment la recherche de l’équilibre entre le devoir d’informer de façon indépendante, et la prise en compte de l’intérêt général (la protection de la patrie et des populations ainsi que la nécessaire confidentialité gage le cas échéant, de la réussite des opérations des forces de sécurité).
En d’autres termes, il s’agit de savoir comment les médias pourraient participer à une meilleure prise de conscience par les populations du danger et contribuer à l’organisation de la lutte contre le terrorisme, sans servir de tremplin aux stratégies de communication des terroristes et sans se saborder ? Car ne l’oublions pas, il s’agit d’entreprises de presse qui vivent de l’information. Il n’est par ailleurs, un secret pour personne que le sensationnel fait vendre et que les drames, les informations catastrophiques et spectaculaires ont toujours un impact médiatique « maximal ». Dans le cadre du terrorisme, cette situation aboutit parfois à une instrumentalisation des médias qui deviennent ce que Margaret Thatcher a appelé « l’oxygène du terrorisme ».
Ce contexte est rendu encore plus difficile du fait des réalités de l’écosystème de l’information, de la lutte de positionnement géopolitique des intervenants en matière de lutte contre le terrorisme, de la puissance des médias internationaux et des réseaux sociaux, du phénomène des Fake-News, de la recherche du scoop et de la nécessité de survie économique des médias nationaux et de proximité.
N’ayons pas peur de le dire. Une autre limite de fait de la liberté d’expression se trouve dans le mimétisme de certains médias de notre sous-région : aujourd’hui, la puissance des médias internationaux prime sur les médias nationaux et régionaux. En effet, très souvent, ce sont ces médias internationaux qui donnent la primeur des informations sur les évènements qui surviennent dans notre sous-région notamment lorsqu’il s’agit d’attaques terroristes. Ces informations conditionnent le travail de certains médias locaux et de certains journalistes qui en deviennent des porte-voix et dansent au son des tams-tams des autres. Ils sont ainsi liés à la qualification de départ qui en est faite et qui parfois biaise et la vérité et l’appréciation. En effet, ne dit-t-on pas que « nommer, c’est dans une certaine mesure prendre parti » ? La recherche de la facilité et la difficulté d’accès aux sources d’information ne leur permet pas de vérifier les faits et même le feraient-ils que l’information qu’ils donneraient ne serait pas crédible.
Nous sommes passés de cette époque ou nos ainés disaient cela a été rapporté par la radio nationale à celle qui consiste à dire « RFI a dit », « j’ai entendu sur BBC », « France 24 a diffusé un reportage », etc. Ces informations sont dans la conscience collective beaucoup plus crédibles que celles données par les médias locaux, résultat des courses, vous avez certains médias qui ne se fatiguent même plus. Ils retranscrivent des pans entiers d’information publiés par la presse internationale. 

Les nouveaux développements en dehors du champ traditionnel des médias, notamment l’ère des réseaux sociaux, compliquent d’avantage la situation. Nous vivons dans un véritable tourbillon communicationnel amplifié par chaque clic ! En effet, on est en présence d’une sorte concurrence déloyale qui réside dans ce qui est appelé le « journalisme citoyen » c’est-à-dire l’intrusion de chacun et chacune d’entre nous, témoins non professionnels, qui filmons ce qui se passe dans notre environnement avec nos téléphones portables et le diffusons directement sur les réseaux sociaux. Il y a là une autre illustration de la difficulté du respect des codes d’éthique et de déontologie. 

Si les régulateurs des plateformes sont unanimes sur la nécessité de retirer les contenus faisant l’apologie du terrorisme, des propos haineux et xénophobes, on est encore loin d’avoir une législation efficace sur la question dans nos pays.
Un autre défi est d’amener davantage d’animateurs des réseaux sociaux à agir dans le sens de l’intérêt général pour protéger les populations et préserver la cohésion sociale ainsi que la paix. Je parle de défi car l’examen actuel des communautés les plus actives sur les réseaux sociaux dans notre sous-région, fait ressortir des acteurs fortement politisés et/ou des adeptes des Fake-news dont le domaine de prédilection est le terrorisme. En plus, en situation d’urgence sécuritaire, la dynamique de l’immédiateté des réseaux sociaux, réduit davantage le recul obligatoire nécessaire pour vérifier et relativiser l’information.
Les puissances des flux d’information en présence sur le terrain que nous examinons aujourd’hui, exigent de revisiter nos postures, car les enjeux et les intérêts ne sont manifestement pas les mêmes. Il est indispensable pour nos États d’investir massivement dans nos systèmes d’information.
Malgré toutes ces limites évoquées ci-dessus, combien de fois n’a-t-on pas observé une levée de bouclier des médias internationaux et des organisations de défense des droits des journalistes quand le traitement d’une information lors d’une attaque terroriste a entrainé la prise des décisions censées protéger les citoyens et garantir la sécurité nationale des autorités nationales ? Même dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, il y a toujours une suspicion d’abus et de violation des droits pour chaque action prise par les autorités. 

En dépit de tout ce que je viens d’indiquer, je reste convaincue que , les « actes journalistiques » c’est-à-dire ceux répondant aux principes professionnels et déontologiques du métier » doivent rester déterminants. Les médias doivent pouvoir exercer leur fonction en prenant en compte la préservation de l’intérêt général dans un environnement qui garantit leur propre sécurité et dans lequel le journaliste, qui est aussi un citoyen, exerce également son devoir de protéger et est conscient de son rôle à cet égard. 

La relation entre les médias et les forces de sécurité, est généralement empreinte de suspicion mutuelle. En effet, en cas de menace ou d’attaques terroriste, le réflexe logique des autorités en charge du contreterrorisme est soit de retenir les informations y afférentes soit d’empêcher les médias de couvrir les évènements. Alors que les forces de sécurité, pour des raisons de secret défense et de l’efficacité de leurs interventions, ne peuvent divulguer leur plan opérationnel sur le terrain aux médias locaux, ces derniers veulent dans l’exercice sans limites de leur fonction, disposer du maximum d’informations de première main et les divulguer. Aussi la volonté de ne pas se laisser distancer par les médias internationaux, qui ont d’autres moyens de collecte d’information, amènent certains de nos médias à diffuser aussi vite que possible l’information même parcellaire, sur des sujets hautement sensibles. Cette information aurait été plus crédible et plus efficace si elle avait bénéficié de plus de réactivité des forces de sécurité ce qui aurait permis aux médias de faire leur travail et de recouper les informations. 

Il est par conséquent nécessaire de changer de paradigme ; les médias et les forces de sécurité, lorsqu’il s’agit de l’intérêt général, de la sauvegarde de la cohésion sociale et de la protection des populations devraient poursuivre un objectif commun et devraient pouvoir collaborer tout en respectant les questions de défense et de sécurité, la sécurité des médias et la sécurité des populations sans franchir la ligne rouge. 

ailleurs le dialogue devrait également porter sur la sécurité des reporters de terrain qui sont particulièrement exposés aux risques d’enlèvements, d’attaques ou d’emprisonnement. Les médias dans leur quête effrénée du scoop ne prennent pas toujours le temps de comprendre les implications sécuritaires d’un reportage sur le terrain, d’évaluer la menace, la nature, la fiabilité et les motivations des sources d’information. 

C’est en cela qu’une approche concertée de la prise en compte des intérêts qui sont de toutes les façons communes en matière d’information sur la lutte contre le terrorisme est nécessaire. Elle favoriserait une collaboration efficace entre les médias et les forces de sécurité sur l’accès aux informations, du choix et sur l’opportunité et la pertinence de la diffusion de certaines d’entre elles. 

Nous savons tous l’impact quotidien sur les populations, des titres effrayants et incendiaires affichés dans la presse ! Comment les populations peuvent-elles cultiver la paix, lorsqu’elles sont abreuvées de rumeurs alarmantes aux conséquences ravageuses et destructrices ? Les effets sur la cohésion sociale et le vivre ensemble sont dévastateurs. De façon directe ou indirecte on fait le jeu des terroristes et on met en péril comme nous l’avons dit, l’existence même de nos États. La dimension protection doit être privilégiée et prise en compte par tous les acteurs institutionnels impliqués dans les aspects sécuritaires et la société civile pour créer un environnement propice à la cohésion sociale, la sécurité, la paix durable et le développement de notre sous-région.
La prise en compte efficace du devoir de protéger, qui est pourtant un devoir du journaliste doit être un élément important du dispositif à bâtir dans la définition du rôle des médias dans la lutte contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest.

Quelques pistes de réflexion :
L’intrusion du terrorisme dans le quotidien des populations et les proportions qu’il prend soulignent plus que jamais le besoin de repenser le rôle traditionnel des médias et déterminer comment ils peuvent contribuer à la lutte contre le terrorisme. Pour ce faire, il faut s’asseoir et discuter. Les médias doivent montrer leur disposition à mettre en avant l’intérêt général. Ce forum constitue pour moi cette première étape.
Il devrait déboucher sur :

  • Un Code de conduite accepté par tous les acteurs dans le domaine des médias qui définirait entre autres, les moyens permettant de tenir le public informé sans accentuer de façon indue l’impact du terrorisme. Dans la mise en place de ce code de conduite il importe de ne pas perdre de vue les défis qui pourraient se poser. Il s’agit d’une part des limites relatives au fait que la primeur de l’information vient parfois de l’extérieur par des médias qui n’ont aucune obligation citoyenne à préserver la paix et l’existence de nos pays. Ils peuvent de ce fait communiquer sans prendre aucune précaution. D’autre part, la nécessité de faire en sorte que le code de conduite qui sera défini s’applique également dans les différents pays devrait être prise en compte ;
  • Les médias, par leur posture, peuvent être à l’origine d’un « pacte républicain » regroupant l’ensemble des parties prenantes de la société, pacte qui mettrait certaines questions, notamment les questions de terrorisme et leurs conséquences sur la cohésion sociale et le vivre ensemble, au-dessus des débats et des considérations qui entrainent la déchirure entre les communautés, ébranlent le socle démocratique de nos pays et mettent en péril leur existence ;
  • Une fois le code de conduite adopté la confiance pourra être restaurée vis-à-vis des médias. Il sera alors possible d’instaurer un dialogue entre les médias, les partis politiques, les populations, la société civile et les autorités sur les défis que représente l’information sur les questions de sécurité et sur les moyens de les relever. 
  • Cette collaboration, notamment la réponse à apporter à la demande d’information des médias permettra non seulement d’éviter les fausses interprétations des dispositions sécuritaires prises mais aussi de protéger les journalistes et d’éviter qu’ils ne soient exposés aux dangers que pourraient représenter les enquêtes qu’ils mènent. 

Enfin, un pacte social, basé sur la confiance, pourrait être scellé entre les sources d’informations sécuritaires et des médias crédibles au bénéfice des populations et de la sécurisation de la sous-région. 

Pour terminer, je dirai qu’il est évident que la situation sécuritaire en Afrique de l’ouest impose dans tous les cas, une autre manière de couvrir les évènements. Je lance un appel aux professionnels des médias, qui savent l’impact des mots, des paroles et des images, à tout mettre en œuvre tout en faisant leur travail, pour baisser le ton alarmiste qui prévaut actuellement car il installe la peur et un sentiment d’insécurité auprès des populations. Mesdames et Messieurs, je vous remercie pour votre aimable attention. 

(Source : Conférence inaugurale du Forum de Ouagadougou sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme dans la zone UEMOA – 20-21 juin 2019)

Dr. Aïchatou Mindaoudou, juriste et diplomate, PDG de IPITI Consulting

1 – UNESCO, les médias face au terrorisme, Manuel pour les journalistes, UNESCO 2017 ISBN 978-92-3-200112-2 p 11 

2 – Préambule paragraphe 8 

3 – https://assembly.coe.int/nw/xml/XRef/X2H-Xref-ViewHTML.asp?FileID=10914&lang=fr 

4 – Le film montrait Dieu et Satan échanger un baiser et la Vierge Marie écouter une histoire obscène avant d’applaudir le diable… 

5 – Article II